Au terme du premier fixing de ce mercredi à Londres, l'once d'or cotait 1.235,5 dollars (+ 1 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.092,4 euros (+ 1,3 euro).
Les opérateurs surveilleront l'issu de la conférence de Minsk sur l'Ukraine pour observer une détente ou au contraire une tension dans ce dossier toujours capable d'avoir un impact immédiat sur le cours de l'or, indiquent ce matin les analystes de Saxo Banque. L'or est effectivement souvent perçu comme une assurance contre les risques, notamment géopolitiques.
A plus long terme, les analystes de Commerzbank attribuent la pesanteur de l'or de ces derniers jours à la remontée des taux d'intérêt américains à long terme, qui oscillent de nouveau autour de 2% alors qu'ils étaient tombés à vers 1,65% au début du mois. En cause : la prise en compte des bons chiffres de l'emploi américain publiés vendredi, qui ont rassuré quant à la conjoncture aux Etats-Unis.
L'or, qui ne procure aucun rendement (0%), est effectivement au différentiel de rapport avec les produits de taux, qui ces derniers jours s'est donc sensiblement élargi.
Toujours rien à signaler du côté de l'encours de métal jaune formant la contrepartie du SPDR Gold Shares américain, stable à 773,3 tonnes.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta estiment que la tendance est désormais clairement baissière et que les indicateurs plaident pour une accélération du mouvement. A surveiller de près : le moyenne mobile à 50 jours, située à 1.229,29.
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